Il est situé entre la ruée et le bourg dans un bas fond sur le bord de la rivière de l’Oyon, petite rivière d’environ trois mètres de large, qui passe près du bourg de Campénéac, des châteaux de la Bourdelaye, de la Touraille de Lemo, de Hardoin, de Porcaro, du Couédor, de la Hataye et va se jeter dans l’Aff un peu au dessous et au sud du bourg de Guer. On prétend qu’elle prend sa source dans la vallée de St Amand et l’étang de Trécesson. On trouve le presbytère appelé Cornillet. M le Mené dans son livre. Des paroisses dit : les Ménieux appartenait aux Trécesson ; c’est actuellement le presbytère. Je le crois dans l’erreur.
La tradition rapporte qu’autrefois le recteur habitait les Ménieux. Dans le cellier des Josselin, on voit un grand foyer portant un certain cachet et sur une pierre la date de 1581. Il est probable que le presbytère fut à l’origine une donation des Trécesson : il est en effet enclavé dans leurs propriétés ; d’un coté leur moulin à eau qui a disparu depuis une cinquantaine d’années et ses dépendances, de l’autre leur ferme importante du pas aux biches.
Il avait été entouré de murs ; on en voit encore les vestiges même des deux cotés de la rivière.
On prétend que l’ancien presbytère n’était point à l’emplacement de l’actuel. Il s’élevait vers le milieu du jardin ; un mur et encore visible à fleur de terre dans une des allées. Vers 1750, d’après le chanoine Lanier, un recteur aurait laissé tombé en ruines les bâtiments du presbytère et pour cette négligence condamné à l’amende. Le presbytère actuel aurait été alors bâti ou il se trouve. Et depuis il n’a guère changé d’allure. Dans la partie principale, cuisine et salle. Avant les réparations de 1904, le bâtiment principal consistait dans une cuisine spacieuse, une salle à manger séparées l’une et l’autre par un cabinet qui longtemps donna entrée dans le jardin.