Dictionnaire des morts de 1914-1918 – Département du Morbihan

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Le 11 novembre 1918, alors que la guerre s’achève, le département pleure ses morts. Près de 25 000 morbihannais ont perdu la vie dans les tranchées.

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Description

Le 11 novembre 1918, alors que la guerre s’achève, le département pleure ses morts. Près de 25 000 morbihannais ont perdu la vie dans les tranchées.

Dès lors un devoir de mémoire s’impose aux survivants, qui vont célébrer le sacrifice des combattants morts pour la France en édifiant dans la plupart des communes un monument « pour qu’il n’y ait plus jamais ça ». Mais au-delà de ce devoir de mémoire, c’est l’ensemble de la société morbihannaise qui est confronté aux profonds bouleversements économiques et politiques engendrés par le premier conflit mondial.

La Bretagne a particulièrement souffert du premier conflit mondial : 120 000 combattants, soit 22 % des mobilisés (contre 16 à 17 % sur le plan national) y ont perdu la vie. Le bilan démographique est particulièrement sombre en Morbihan. Selon les sources, le département a vu disparaître entre 21 500 et 25 000 combattants. Une récente étude réalisée, par la Société polymathique du Morbihan et l’Université tous âges, à partir des noms inscrits sur les monuments aux morts recense 24 367 Morbihannais. Néanmoins des lacunes ont été constatées.

Le Morbihan est donc confronté à un recul significatif de sa population. On recense 580 000 habitants en 1911, seulement 546 000 en 1921. La progression inquiétante de l’émigration particulièrement chez les jeunes adultes et l’épidémie de grippe espagnole, une des principales causes de mortalité en 1918, assombrissent encore davantage le paysage.

Premiers mobilisés en 1914, les agriculteurs et les pêcheurs représentent à eux seuls 69 % des victimes. On dénombre également 5 000 veuves et orphelins que l’État, au nom de la solidarité nationale, prend en charge. Ainsi à la mention « mort pour la France » sur l’acte de décès du père est associée celle de « adopté par la nation» sur l’acte de naissance de l’enfant, qui devient pupille de la nation. Cette reconnaissance donne droit, pour ces enfants victimes de la guerre, à un secours de l’État jusqu’à l’âge de vingt et un ans.

 

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